vendredi 27 février 2015

Ô Paris.

Paris. C'était il y a une semaine. Et pourtant, j'ai l'impression d'être partie depuis une éternité. D'avoir déserté depuis mille ans, déjà. Alors je me remémore tous ces instants passés sur le pavé. Au XXIème siècle, les photos ont remplacé la mémoire. C'est dommage mais c'est comme ça. Je pense en partager quelques unes avec toi petit lecteur. Ce n'est pas grand chose, mais à part ces maigres lignes et quelques jolies images qui font s'évader, je n'ai pas grand chose d'autre à te donner.

Paris c'était beau. Paris c'était nous. Paris, ce sont les rires quand j'arrive, seule dans la nuit, et surtout sans te prévenir. Quand tu me maudis de ne t'avoir rien dit alors qu'au fond, tu bouillonnes de bonheur. Paris, c'est des nuits qui ne durent pas assez longtemps, des moments qu'on ne veut jamais voir s'arrêter. Paris c'est beau. Paris c'est moche. Paris, c'est tout à la fois. C'est des souvenirs, qui se bousculent. Et qu'on garde égoïstement, parfois. C'est aussi des journées passées à sillonner. Sans savoir pourquoi. Sans but. Pour le plaisir de la chose. Il y a le Paris qui nous fait rêver, le Paris qui nous fait pleurer. Il y a les arrivées et les départs. Evidemment, les derniers sont moins appréciés et jouissent même d'une sale réputation. Séparateur, destucteur, cause de bien des pleurs. Paris, c'est Montparnasse, qu'on adore ou qu'on deteste. Tout dépend du sens du train. Paris, c'est le manque qui me pèse chaque jour un peu plus. Paris que je maudis de t'enlever à moi. Paris que je rêve de conquérir juste pour ton sourire.


Morgane.©
Les photos sont de moi.