dimanche 29 septembre 2013

Ma vie d'étudiante - Part. 2

Fumer des Malboro. Toujours plus. Et stresser. Pour l'éco. Pour le droit. Pour tout. Pour rien. Se lever trop tôt. Se coucher trop tard. Rire. Et boire. Trop aussi. Réfléchir. Perdre pied. Oublier. Copier. Ecrire. Se demander pourquoi on suit encore ce cours. Se rappeler que l'avenir est trop incertain pour ne rien faire. Re-fumer pour limiter les angoisses. Le soleil qui se lève. Une nouvelle journée qui commence. La nostalgie qui nous étreint. Le manque d'appétit. Le manque de tout. Et l'espoir. Parfois. Qui vient puis qui s'en va. L'air de rien. Une nouvelle cigarette. Encore. Attendre. Etudier, et perdre patience. Woodkid. Vampire Week end. Disclosure. Une journée qui se termine. Ne plus être motivée. Boire un thé. Deux. Trois. Bailler. Fermer les yeux. Oublier. Frapper plus fort. Aimer. Seule. Aimer seule pour éviter de souffrir. Âme pâle et cœur délavé. Jouer au bonheur. Fermer les yeux. Dormir. Un peu. Beaucoup. Et boire. Toujours plus. La pluie sur les carreaux. Louper le bus. Presque. Regretter de ne pas l'avoir loupé. Soupirer. Ne plus avoir de clopes. Soupirer de nouveau. Attendre. Attendre. Attendre. Rentrer. Pourquoi ? Bonne question. Rater sa vie. En avoir l'impression. Une fiche d'arrêt. Une autre. Regretter. Gueuler. Comme toujours. Avoir envie de fumer. Y penser. Arrêter. Regretter. Oxmo Puccino. Le vide. Travailler. Rentrer, enfin. Tout recommencer. 

On essaie de jongler entre dépravation et éducation.

Morgane. 

dimanche 22 septembre 2013

" Je l'aime à mort, je l'ai ma mort. "


OVNI parmi les hommes, nous sommes les cœurs secs. Triste constat d'une génération qui n'a que faire des amourettes à deux francs dont nos parents se nourrissaient, un temps fût-il. Le temps des amoureux qui se bécotaient sur les bancs publics est révolu. Brassens est mort. Et la conscience sociale avec. Alors pourquoi faire semblant d'y croire alors que le divorce est en progression constante. Nous avons fait le choix d'une vie que l'affliction sentimentale ne salira pas. Fuir le bonheur de peur qu'il ne se tire. C'est résolument moderne. Lâche parmi les lâches, je refuse l'état de léthargie dans lequel sont entraînés bien des illusionnés de l'amour. J'évite la destruction en prenant les devants, en scellant mon cœur au plus vite. L'amour n'est qu'un détour. Une perte de temps. Je n'aime que moi. Que moi et mes cigarettes que je consume et qui me consument. Qui brûlent mon âme, qui encrassent mes poumons déjà pourris. Je suis négative, et dubitative. La fille corrosive qui se plait dans l'idée de détruire. Puisque tu es parti. Puisque tu ne reviendras plus. Et que malgré mes angélus, tout fout le camp.  La fin n'est qu'une question de temps. Parfois, j'espère. Mais à quoi bon ? 
Personne n'en sortira vivant.

samedi 21 septembre 2013

Ma vie d'étudiante - Part.1

Bonjour à tous.

En direct de mon appartement, j'ai décidé de m'adresser à toi, lecteur. Non, je ne te confierai pas que ce midi, une pizza bon marché - le goût industriel et particulièrement restreint traduisant son prix - a fait office de repas, ce midi. Non, promis. Je ne m'abaisserai pas à ce comportement pré-adolescent consistant à aller jusqu'à publier la couleur de ses sous-vêtements en quelques tweets endiablés. Pas que je sois contre les réseaux sociaux, loin de là. Me déclarer de ce bord serait ridicule en vu de mes publications sur cette plate-forme. Simplement, il me semblait important de parler pour les plus inquiets - parce qu'il y en a - du bizutage. Oui, étant en premier année de droit, je me devais de faire un topo quant à cela, ma philanthropie justifiant mon agissement. Mais avant de tomber dans un narcissisme excessif que je tente de cacher tant bien que mal (Plus mal que bien, par ailleurs) je vais dés à présent commencer.

Mardi soir, me voilà éprise par la mauvais humeur. Terminer à vingt heures deux soir de suite ne m'enchantait pas plus que cela. Certes, nous sommes en faculté pour travailler. Je le conçois. Mais dans un pays de gauche, nous suivons la tendance de la fainéantise abusif puisque ne rien faire n'a jamais été aussi bien rémunéré. Tout étant qu'en bons élèves, nous voilà réuni dans l'amphi pour une conférence de 18h à 20h. Deux heures qui se voulaient des plus longues. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'en plus d'être longues, elles allaient avoir raison de mon état mental. En effet, on nous annonce une réforme des universités qui se voulait renforçatrice de notre niveau scolaire. Et élitiste. Je vous laisse deviner mon malaise face à cet homme, m'impressionnant déjà de sa culture sans limites, qui venait de détruire toutes mes illusions. L'anxiété s'emparant de mon corps, me voilà suffocante. La crise d’épilepsie me guettant, j'envisage même de mettre cela sur le dos de mon tabagisme abusif. Comme quoi, le stress peut nous laisser dans de abracadabrantes hypothèses. Mais contre toutes attentes, et heureusement putain!, cela n'était que supercherie, les responsables du département de droit étant dans le coup. On hurle dans l'amphi. C'est l’apocalypse. Et le soulagement. Surtout le soulagement. Apprendre une phrase en latin. Bien, mais pourquoi ? Jurer sur le code civil avant de se voir attribuer un parrain pour la soirée. Je ne dévoilerai pas la suite. Surtout si petit lecteur, tu as choisi d'intégrer mon école. Oui, je te laisse un indice, je suis en école universitaire. Je pourrais juste te garantir que j'en suis sortie vivante - d'où mon message - et qu'il n'y a pas grand chose à craindre, en réalité. Il faut cesser de confondre France et USA. C'es une grave erreur. Je ne cracherai pas sur les States, c'est devenu trop facile. Mais sachez qu'en France, la législation réprime les actes trop grave. Ce qui devrait en rassurer plus d'un. 

Bien à vous - Morgane. 

samedi 14 septembre 2013

" Malgré toutes ces bouteilles de Rhum, tous les chemins mènent à la dignité."

Tranche de vie. 
C'est le chemin de la débauche que l'on croise, un jeudi soir. Sans jamais rien avoir demandé. L'alcool qui vous arrache la gorge. Mais semble combler les plaies trop vives que l'on transporte. Finalement, l'oubli est une option envisageable. C'est l'ivresse en chemin que l'on entretient. Entre deux cigarettes roulées main. Parce qu'on a un cancer à entretenir et que finalement jouer les Bad Girls, c'est pas si mal que cela. Boire toujours plus. Parce qu'à défaut d'avoir le cœur qui bat, la tête elle, doit tourner. La défonce avant toute chose. La défonce comme solution à la solitude. Comater, c'est aussi exister. Boire nous apporte le détachement nécessaire pour supporter la réalité et son goût parfois dégueulasse. La pluie sale qui s'écrase sur le macadam. Ces couples qui s'enlacent, et qui s'aiment même tard le soir. Ce n'est rien. Ce n'est plus rien. Les effluve Russes dans la voix, les esprits tanguent, les palpitants balancent. Tout est faussé. Partir à cent mille lieux par peur de l'humanité.


samedi 7 septembre 2013

Avant Première.

Bonjour, bonsoir. 
Tout dépend de l'heure à laquelle vous avez décidé de vous perdre ici. Et Dieu sait que le narcissisme fulgurant dont je peux faire preuve vous remerciera certainement mieux que moi. Mais je crois qu'avant tout, des présentations s'imposent. N'est ce pas ? Le comment du pourquoi. Eh bien, je vais donc de suite me plier à l'exercice et vous laisser comme il se doit, mon état civil. Ou presque. Qu'on se rassure. Ce n'est pas parce que je m'appelle Morgane, et que je suis future juriste que de suite, nous nous devons d'employer de grands mots. Je suis ici avant tout parce que l'écrit se trouve être une merveilleuse thérapie. Et parce qu'en tant qu'étudiante de 18 ans, je n'ai pas les moyens de me payer un psy, aussi. Je le reconnais. Nous avons tous le même problème ; joujou du capitalisme, je préfère acquérir une paire de bottines hors de prix plutôt que de me préoccuper de ma santé mentale. Mais les plus intimes vous diront qu'en ce moment, tout va pour le mieux. Ou presque. Ce blog ne serait qu'une thérapie préventive. Oui. Et non. Il faut se méfier des gens heureux comme de la peste. En général, ce sont ceux qui ont le plus lourd des secrets. Et plus encore de ceux qui sont capables de vous conter en détail la vie des autres ; Ce sont des tordus. Ce blog n'est que le terrain de jeu de ma pensée. Y faire du voyeurisme serait donc purement inutile. En réalité, je n'ai pas la prétention de dire que ma vie a quelque chose de plus intéressant que celle des autres. Je suis ici simplement pour partager, découvrir et faire découvrir. N’espérez donc pas tout connaitre. Ce n'est pas aussi simple de rentrer dans la tête d'une jeune femme. Et parfois, ce n'est pas plus mal de ne pas tout savoir. 
Je vous souhaite la bienvenue dans l'exutoire qu'est le mien, chers internautes.

Morgane.