samedi 21 septembre 2013

Ma vie d'étudiante - Part.1

Bonjour à tous.

En direct de mon appartement, j'ai décidé de m'adresser à toi, lecteur. Non, je ne te confierai pas que ce midi, une pizza bon marché - le goût industriel et particulièrement restreint traduisant son prix - a fait office de repas, ce midi. Non, promis. Je ne m'abaisserai pas à ce comportement pré-adolescent consistant à aller jusqu'à publier la couleur de ses sous-vêtements en quelques tweets endiablés. Pas que je sois contre les réseaux sociaux, loin de là. Me déclarer de ce bord serait ridicule en vu de mes publications sur cette plate-forme. Simplement, il me semblait important de parler pour les plus inquiets - parce qu'il y en a - du bizutage. Oui, étant en premier année de droit, je me devais de faire un topo quant à cela, ma philanthropie justifiant mon agissement. Mais avant de tomber dans un narcissisme excessif que je tente de cacher tant bien que mal (Plus mal que bien, par ailleurs) je vais dés à présent commencer.

Mardi soir, me voilà éprise par la mauvais humeur. Terminer à vingt heures deux soir de suite ne m'enchantait pas plus que cela. Certes, nous sommes en faculté pour travailler. Je le conçois. Mais dans un pays de gauche, nous suivons la tendance de la fainéantise abusif puisque ne rien faire n'a jamais été aussi bien rémunéré. Tout étant qu'en bons élèves, nous voilà réuni dans l'amphi pour une conférence de 18h à 20h. Deux heures qui se voulaient des plus longues. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'en plus d'être longues, elles allaient avoir raison de mon état mental. En effet, on nous annonce une réforme des universités qui se voulait renforçatrice de notre niveau scolaire. Et élitiste. Je vous laisse deviner mon malaise face à cet homme, m'impressionnant déjà de sa culture sans limites, qui venait de détruire toutes mes illusions. L'anxiété s'emparant de mon corps, me voilà suffocante. La crise d’épilepsie me guettant, j'envisage même de mettre cela sur le dos de mon tabagisme abusif. Comme quoi, le stress peut nous laisser dans de abracadabrantes hypothèses. Mais contre toutes attentes, et heureusement putain!, cela n'était que supercherie, les responsables du département de droit étant dans le coup. On hurle dans l'amphi. C'est l’apocalypse. Et le soulagement. Surtout le soulagement. Apprendre une phrase en latin. Bien, mais pourquoi ? Jurer sur le code civil avant de se voir attribuer un parrain pour la soirée. Je ne dévoilerai pas la suite. Surtout si petit lecteur, tu as choisi d'intégrer mon école. Oui, je te laisse un indice, je suis en école universitaire. Je pourrais juste te garantir que j'en suis sortie vivante - d'où mon message - et qu'il n'y a pas grand chose à craindre, en réalité. Il faut cesser de confondre France et USA. C'es une grave erreur. Je ne cracherai pas sur les States, c'est devenu trop facile. Mais sachez qu'en France, la législation réprime les actes trop grave. Ce qui devrait en rassurer plus d'un. 

Bien à vous - Morgane. 

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