samedi 14 septembre 2013

" Malgré toutes ces bouteilles de Rhum, tous les chemins mènent à la dignité."

Tranche de vie. 
C'est le chemin de la débauche que l'on croise, un jeudi soir. Sans jamais rien avoir demandé. L'alcool qui vous arrache la gorge. Mais semble combler les plaies trop vives que l'on transporte. Finalement, l'oubli est une option envisageable. C'est l'ivresse en chemin que l'on entretient. Entre deux cigarettes roulées main. Parce qu'on a un cancer à entretenir et que finalement jouer les Bad Girls, c'est pas si mal que cela. Boire toujours plus. Parce qu'à défaut d'avoir le cœur qui bat, la tête elle, doit tourner. La défonce avant toute chose. La défonce comme solution à la solitude. Comater, c'est aussi exister. Boire nous apporte le détachement nécessaire pour supporter la réalité et son goût parfois dégueulasse. La pluie sale qui s'écrase sur le macadam. Ces couples qui s'enlacent, et qui s'aiment même tard le soir. Ce n'est rien. Ce n'est plus rien. Les effluve Russes dans la voix, les esprits tanguent, les palpitants balancent. Tout est faussé. Partir à cent mille lieux par peur de l'humanité.


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