dimanche 22 septembre 2013

" Je l'aime à mort, je l'ai ma mort. "


OVNI parmi les hommes, nous sommes les cœurs secs. Triste constat d'une génération qui n'a que faire des amourettes à deux francs dont nos parents se nourrissaient, un temps fût-il. Le temps des amoureux qui se bécotaient sur les bancs publics est révolu. Brassens est mort. Et la conscience sociale avec. Alors pourquoi faire semblant d'y croire alors que le divorce est en progression constante. Nous avons fait le choix d'une vie que l'affliction sentimentale ne salira pas. Fuir le bonheur de peur qu'il ne se tire. C'est résolument moderne. Lâche parmi les lâches, je refuse l'état de léthargie dans lequel sont entraînés bien des illusionnés de l'amour. J'évite la destruction en prenant les devants, en scellant mon cœur au plus vite. L'amour n'est qu'un détour. Une perte de temps. Je n'aime que moi. Que moi et mes cigarettes que je consume et qui me consument. Qui brûlent mon âme, qui encrassent mes poumons déjà pourris. Je suis négative, et dubitative. La fille corrosive qui se plait dans l'idée de détruire. Puisque tu es parti. Puisque tu ne reviendras plus. Et que malgré mes angélus, tout fout le camp.  La fin n'est qu'une question de temps. Parfois, j'espère. Mais à quoi bon ? 
Personne n'en sortira vivant.

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