jeudi 29 mai 2014

S'aimer comme des enfants et faire l'amour comme des grands.


Cela fait cinq moi qu'elle joue à l'amoureuse, éprise du bleu de ses yeux. Le sourire aux lèvres, elle n'a plus que son nom à la bouche. Et Dieu sait que ça peut être agaçant. Pourtant, elle s'en moque éperdument. Elle a décidé d'user le bonheur jusqu'à la moelle avant qu'il ne foute le camp. Et compte bien s'y tenir. Elle déblatère, parle de leurs grands projets, de cet avenir qu'elle ne parvient plus à imaginer seule. L'amoureuse, c'est son nom, est une enfant qui se nourrit de cette illusion du bonheur éternel. En en ayant pleinement conscience. D'ailleurs, rien ne lui plait plus que ce futur parsemé de rose bonbon qu'ils se sont écrits pour contrer la morosité et le gris des jours à venir. Pourquoi se contenter de la banalité du sentiment lorsque l'on peut écrire les choses en grand ? Pourquoi s'interdire au bonheur, et le fuir en permanence ? Ils en ont décidé autrement. Ils ont décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé. Ils ont fait le choix de la mélodie du bonheur plutôt que de s'accoutumer à cette acculturation qui voudrait que l'on perde foi en l'humanité une fois l'âge fatidique des dix-huit ans passé. Mais un peu d’allégresse n'a jamais tué personne. Personne n'est mort de bonheur. L'overdose de joie, ça n'existe pas. L'euphorie d'un amour qui dure ne devrait pas effrayer. Cessons de penser à demain, à ce qui peut arriver et concentrons nous sur l'instant présent. Ce sont les instants dont on ne sait pas profiter pleinement, que l'on regrette le plus souvent. 

Alors arrêtez de réfléchir, éteignez la lumière, aimez vous comme des enfants et faites l'amour comme des grands. 

Morgane.© 


samedi 24 mai 2014

CybeRebelle.

Comme une envie de parler le cœur ouvert, de tout envoyer en l'air. Serait-ce la tension de ces deux semaines qui retombe enfin ? Nul doute à avoir là-dessus. Ce fut la pire expérience de ma vie et je pense partir vivre en Alaska élever des ours blancs pour contrer les angoisses perpétuelles dont les partiels sont sources. Mais fort est de constater que jamais je ne pourrais vivre à la sauvage car trop habituée à mon confort d'enfant chéri de la surconsommation, je vide un verre de Coca, Housse de Racket dans les oreilles en publiant une énième futilité comme on peut en trouver des millions sur la toile. Car c'est le propre de notre génération ; la plainte numérique, l'hypocrisie 2.0.

Voilà ce qui explique le succès d'un réseau comme twitter ; déverser sa haine en illimité, à la face du monde sans que personne ne puisse la contrer. Et à quoi bon après tout. Dans un pays qui se proclame à tort et à travers comme celui des droits fondamentaux, il semble difficile de limiter le droit d'expression qui est un des piliers de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. C'est ainsi donc qu'internet est devenu le terrain de jeu préféré des adolescents en mal de reconnaissance, prêts à criser pour tout et n'importe quoi, pourvu que cela buzz. Et ce serait mentir que vous dire que je ne suis pas, moi aussi, esclave de ses notifications qui à longueur de journées, encadrent nos vies. Une sonnerie par ci, une vibration par là. Nous vivons sous le dictât de ces écrans qui finalement, ne nous apportent pas grand chose, si ce n'est qu'ils flattent notre ego par l'annonce de like hasardeux sur des photos truquées par des inconnus.

Voilà le problème de notre génération qui vit au travers des écrans, produits de nos environnements. On joue les faux battants, en pensant que la vie est un combat perdu d'avance, ne pas montrer que nous ne sommes encore que des enfants effrayés par l'idée de devenir grands. A défaut d'avoir l'écoute de nos parents, on cherche celle de ces gens sans importance. 

Morgane. ©


samedi 10 mai 2014

Empty days without you.

La voilà qui à présent, était emplie d'un vide profond, lui perforant la cage thoracique. Elle avait, du plus profond de son âme, aimé ce qu'elle ne verrait jamais. Plus jamais. Une image qui pour toujours, restera un fantasme, une ombre flou sur un écran baigné par un camaïeu de gris. Et qui chaque jour un peu plus, lui déchirerait le palpitant. Cet être, minuscule. Qui à jamais le restera. Peut être lui avait-elle déjà donné un nom. Peut être avait-elle déjà fantasmé la vie avec lui. La vie à trois. Comme un nouveau départ. L'étape de plus.

L'ange déchu, tombé du ciel. A tout jamais. Etoile parmi les étoiles que la vie, cette saloperie, avait préféré garder égoïstement. Sans doute que l'existence des êtres ne peut se ponctuer que de beaux moments, qu'elle doit avoir son quota de tragédies. Comme pour rétablir un équilibre qui n'a pas lieu d'être. Une douleur vive, et interne. Comme un déchirement. Expulser la mort quand on doit à la terre, offrir la vie. Enfanter ce qui jamais, n'ouvrira les yeux. Découvrir le corps inerte de ce qui devait représenter l'amour unissant deux être.

La rumeur dit, à tort, que l'on s'en remet. Que ce n'est pas une fin en soi. Et que l'on en sort grandi. Mais à quel prix ? Celui des larmes, des doutes et du drame. De la remise en cause d'une stabilité qui aurait du se préserver. A tout jamais. Adieu à ce grand projet, que l'on portait en nous. Et qui ne verra jamais le jour. 

Morgane. ©



mardi 6 mai 2014

Si j'avais l'antidote.

Tu verras, tout ira. Crois moi. On pansera tes blessures vives. On les guérira. Tout ira mieux. Fais moi confiance. Pour une fois. Je peux t'aider. Je peux essayer de te faire sourire. Et même de te faire rire. Parce que tu le mérites. Largement. Même lorsque je ne dis rien. Même quand je te rends dingue. Même quand je t'abandonne, que je joue les petites connes. Suis moi, qu'on protège ce petit cœur mandarine qui trop souvent s'épluche. Qu'on efface ces airs d'héroïne que tu traînes et sur lesquels tu trébuches. On peut trouver ce foutu antidote, pour te rendre plus forte. Pour que plus personne ne piétine ce petit palpitant que tu tiens là, au creux de tes mains. Je sais qu'il est tombé. Je sais qu'on l'a bafoué. Je sais qu'il t'a blessé. Mais plus jamais cela n'arrivera. Plus jamais crois moi. Parce que je serai là. Parce qu'on sera deux. Je t'apprendrai l'audace. Tu verras que tout passe. Que seul le chagrin trépasse. Et qu'on peut s'en remettre. Plus vite que tu ne le penses. Et même si aujourd'hui, c'est mon bonheur que je te vends, c'est le tien que j'attends. Assurément. 

Perçons les non-dits. Revenons sur tous ces mensonges. Sur ces vipères que l'on se jette. Et qui nous tuent. A petit feu. Parce que tu fais partie moi. Pour toujours. Malgré tes désirs. Malgré cette haine qu'il t'arrive de nourrir. Cesse de me penser infaillible. Il m'arrive aussi de défaillir. Mais je peux me battre. Et pour nous deux. Je peux te venger. Je peux les briser. Pour ne plus jamais voir tes larmes couler. 

Morgane.©

















" Car tu es l'île dont rêvent les marins, cette reine fragile qui inspire l'écrivain. Toi, tu as séduit le plus grand dû des vents. Tu es celle qu'ont choisie les muses, les titans. Même si tu ne le vois pas, tu es bien plus encore. Ce n'est pas moi qui dit ça, c'est le vent du nord. Alors ne laisse personne s'amuser avec toi. Et si tu t'abandonnes, que ce soit pour un roi. "


dimanche 4 mai 2014

Tumblr, je t'aime.

Bonjour, 
Je n'ai pas l'habitude de m'adresser directement à toi petit lecteur. Ne cherche à cela, aucune explication. Pour la simple et bonne raison qu'il n'y en a pas. Je crois qu'écrire simplement, sans expliquer le pourquoi du comment m'a toujours semblé être un exercice bien plus simple. Mais en ce temps de révisions de partiels, soumise à un stress sans faille, je me suis décidée à t'offrir un article tout en légèreté et ainsi partager avec toi quelque découverte qui me tiennent à cœur.  
Il se trouve en effet que je suis ce qu'on pourrait appeler une grande consommatrice du site Tumblr. (Pour ne pas dire une pure accro.) Il est vrai que ce dernier prend de plus en plus de place sur le marché du Réseau social. Facile d'utilisation, il  se base sur le principe du Microblogage. Pour ceux qui ignorent encore ce que ce terme signifie, je t'avouerai deux choses lecteur ; d'une, tu peux toujours le googler si ça t’intéresse à ce point, et de deux ; tu n'auras de toute façon pas besoin de comprendre ce terme pour poursuivre la lecture de cet article et surtout, l'apprécier. Alors au final, on peut toujours dire qu'on s'en fout. Qu'est ce que tu en dis ? 

Tout étant qu'aujourd'hui j'ai décidé, pour toi - c'est dire mon niveau de générosité - la liste non exhaustive de quelques comptes Tumblr plus ou moins célèbres, qui ont su attirer mon attention que ce soit dans leur esthétisme, ou leur originalité. Ou encore leur humour. Pour certains d'entres eux, je ne saurais même pas t'expliquer pourquoi je les ai retenu. Considérons alors simplement que parfois, certains mystères doivent le rester. Tout simplement. Les voici ; (Ps - Les titres sont des liens. N'hésite pas à en abuser.)



toutcanestpasserieux ; Une petite pépite parmi tant d'autres, toutcanestpasserieux c'est d'abord le détournement d'expression bien de chez nous. Le tout fait avec un certain esthétisme. Un message qui en plus d'être humoristique, est beau. Que demander de plus franchement ? Le seul petit bémol viendrait du fait qu'il n'y en a pas beaucoup. Dommage pour les " jamais rassasiés " dans mon genre. 



graffitivre ; Du tag, du graph, en veux-tu ? En voilà. Mais attention, ne vous attendez pas à du grand art. Ce n'en est pas. Certainement pas. Non, graffitivre regroupe les messages graffés les plus insolites rencontrés. Et croyez moi, certains valent le détour. Assurément. De quoi se rassurer ; il y a toujours pire que soi, quelque soient nos pensées. 



frakyeahfrenchmusic ; C'est la revanche de la musique Française pour faire taire toutes les mauvaises langues qui diront, et à tort, que la France ne fait plus rien de bien. Faux, faux et archi-faux. Mais pour cela, encore faut-il s'y intéresser un minimum. Critiquer, c'est bien. Se renseigner, c'est mieux. (Pour les curieux, il s'agit de Maxime Nucci dit Yodelice sur la photo.)



wtfbelleville ; Voici que s'ouvre le chapitre OVNI de cette liste. Ici, on raconte l'histoire de Belleville, un quartier de Paris situé dans le 20ème arrondissement. Humour au rendez-vous, découvrez ce que j'appelle les WTF facts du quartier et par la même occasion, cassez le cliché chic'n'glam que Paris traîne comme un boulet. Non, il n'y a pas que la Tour Eiffel et le Moulin Rouge! 



metro-boulot-photo ; On reste à Paris pour cet autre compte Tumblr. metro-boulot-photo, titre qui reprend le fameux adage Metro, boulot, dodo nous prouve que parfois, le métro peut s'avérer être un monde à part. A noter que chaque image à droit à son commentaire et que tout le monde peut soumettre sa photo. Et ça, c'est plus chouettos. 



intertitres ; Je l'avoue, j'ai un faible pour les Tumblr à messages détournés. Et pour être sincère jusqu'au bout, je dois même dire qu'il y en a pleins mon appart. Mais ça fait rire les copains et ce n'est pas si mal pour cacher l’austérité des petits appartements d'étudiants. Alors on devrait me pardonner. Et puis, ça peut même faire des jolies couvertures Facebook. Convaincu ? 

"Quand demain : c’est le début des partiels "

gajanoncensure ; Enfin, on termine avec la vraie vie des étudiants en droit pas gajanoncensure, un blog que j'adore. Parce que je suis en fac de droit, mais surtout parce qu'elle a su lancer le sujet avec humour, à l'aide de Gif comme j'ai pu le faire dans deux articles précédents. C'est frais, c'est rigolo. Bref, tout ce qu'on aime.

Si avec ça, petit lecteur, tu n'es toujours pas convaincu que Tumblr est LE nouveau site où il faut se balader, eh bien je ne sais plus quoi faire toi. Enfin, et comme je suis une fille sympa, je fais même de la pub pour les copines. Il te suffit de cliquer sur le prénom pour trouver le blog. Bisous bisous !  


Morgane.©

samedi 3 mai 2014

Dans son manteau de soie, c'est Paris qui nous enivre.

Elle a attendu. Des jours. Des semaines, même. Un futur à découvrir. Mais à écrire, surtout. Désireuse de trouver le bonheur à sa source, dans ce lourd wagon, elle ne trouve le sommeil. Son corps n'est plus qu'impatience. Impatience et rien d'autre. Parce qu'au bout de ce voyage, de ce long voyage, il y a l'amour. C'est idiot, sûrement fleur bleue même. Mais elle se moque de tout cela. A cet instant précis, plus rien ne compte qu'un sourire. Une image. Un message. Viens, rejoins moi. Elle aurait très bien pu demander pourquoi. Mais elle n'a pas réfléchit. Pas besoin. Pas le moins du monde. Elle savait qu'il avait fait le bon choix pour elle. Et qu'à partir de maintenant, elle n'aurait d'autre choix que de le suivre. Non pas qu'elle y était contrainte. Simplement, elle ne pouvait plus lutter contre. A croire que l’allégresse qui les unissait, se trouvait sur les quais de gare. Et qu'elle en était devenue accro. Accro à l'adrénaline qui inondait ses veines, s'emparait de ses membres à chaque retrouvaille. Comme un courant électrique. Et cette envie indéniable de se pendre aux lèvres de l'autre. Pour y rester. A jamais. 

C'est d'ailleurs ainsi que les choses se déroulent. Tirant sa lourde valise, elle traîne le quai à la recherche d'un regard connu. D'un sourire significatif. Qu'elle ne peut attendre de retrouver. Il est là, statique, farceur. Il voulait jouer les grands hommes ; il s'est trahi en la serrant contre lui comme s'il s'agissait de la première fois. Elle n'en espérait pas moins en réalité. Le sentir, contre elle. Et qu'il ne la laisse plus partir. Plus jamais. Il faut croire que quand on est amoureux, on en devient quelque peu stupide. Elle vous répondra très certainement que ça n'a rien à voir avec de la stupidité. Simplement de la jalousie de la part de ceux qui jadis, ont connu le sentiment fulgurant, transcendant, et l'ont pourtant laissé s'évaporer. En un souffle. Pour la beauté du geste. Ou par lâcheté. Il serait possible de répliquer, de dénoncer la mauvaise foi de notre amoureuse du jour. Mais à quoi bon ? Car ce soir, tandis sous les toits certains sont hantés par la mort, elle c'est dans les bras de son amant qu'elle dort. 

Morgane.© 


vendredi 2 mai 2014

Ma vie étudiante - Part. 4

Le temps des révisions. 



Quand je daigne jeter un œil à mon droit administratif. 


Quand je tente de justifier ma torture. 


Quand parfois, la motivation est ailleurs que dans mes révisions.


Quand j'envisage tous les recours pour avoir mon année. 


Quand je tente de comprendre mon cours de Sciences Eco pour les partiels. 

Bon courage à tous! 
( Et retrouvez le reste ici. )