samedi 24 mai 2014

CybeRebelle.

Comme une envie de parler le cœur ouvert, de tout envoyer en l'air. Serait-ce la tension de ces deux semaines qui retombe enfin ? Nul doute à avoir là-dessus. Ce fut la pire expérience de ma vie et je pense partir vivre en Alaska élever des ours blancs pour contrer les angoisses perpétuelles dont les partiels sont sources. Mais fort est de constater que jamais je ne pourrais vivre à la sauvage car trop habituée à mon confort d'enfant chéri de la surconsommation, je vide un verre de Coca, Housse de Racket dans les oreilles en publiant une énième futilité comme on peut en trouver des millions sur la toile. Car c'est le propre de notre génération ; la plainte numérique, l'hypocrisie 2.0.

Voilà ce qui explique le succès d'un réseau comme twitter ; déverser sa haine en illimité, à la face du monde sans que personne ne puisse la contrer. Et à quoi bon après tout. Dans un pays qui se proclame à tort et à travers comme celui des droits fondamentaux, il semble difficile de limiter le droit d'expression qui est un des piliers de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. C'est ainsi donc qu'internet est devenu le terrain de jeu préféré des adolescents en mal de reconnaissance, prêts à criser pour tout et n'importe quoi, pourvu que cela buzz. Et ce serait mentir que vous dire que je ne suis pas, moi aussi, esclave de ses notifications qui à longueur de journées, encadrent nos vies. Une sonnerie par ci, une vibration par là. Nous vivons sous le dictât de ces écrans qui finalement, ne nous apportent pas grand chose, si ce n'est qu'ils flattent notre ego par l'annonce de like hasardeux sur des photos truquées par des inconnus.

Voilà le problème de notre génération qui vit au travers des écrans, produits de nos environnements. On joue les faux battants, en pensant que la vie est un combat perdu d'avance, ne pas montrer que nous ne sommes encore que des enfants effrayés par l'idée de devenir grands. A défaut d'avoir l'écoute de nos parents, on cherche celle de ces gens sans importance. 

Morgane. ©


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