mardi 6 mai 2014

Si j'avais l'antidote.

Tu verras, tout ira. Crois moi. On pansera tes blessures vives. On les guérira. Tout ira mieux. Fais moi confiance. Pour une fois. Je peux t'aider. Je peux essayer de te faire sourire. Et même de te faire rire. Parce que tu le mérites. Largement. Même lorsque je ne dis rien. Même quand je te rends dingue. Même quand je t'abandonne, que je joue les petites connes. Suis moi, qu'on protège ce petit cœur mandarine qui trop souvent s'épluche. Qu'on efface ces airs d'héroïne que tu traînes et sur lesquels tu trébuches. On peut trouver ce foutu antidote, pour te rendre plus forte. Pour que plus personne ne piétine ce petit palpitant que tu tiens là, au creux de tes mains. Je sais qu'il est tombé. Je sais qu'on l'a bafoué. Je sais qu'il t'a blessé. Mais plus jamais cela n'arrivera. Plus jamais crois moi. Parce que je serai là. Parce qu'on sera deux. Je t'apprendrai l'audace. Tu verras que tout passe. Que seul le chagrin trépasse. Et qu'on peut s'en remettre. Plus vite que tu ne le penses. Et même si aujourd'hui, c'est mon bonheur que je te vends, c'est le tien que j'attends. Assurément. 

Perçons les non-dits. Revenons sur tous ces mensonges. Sur ces vipères que l'on se jette. Et qui nous tuent. A petit feu. Parce que tu fais partie moi. Pour toujours. Malgré tes désirs. Malgré cette haine qu'il t'arrive de nourrir. Cesse de me penser infaillible. Il m'arrive aussi de défaillir. Mais je peux me battre. Et pour nous deux. Je peux te venger. Je peux les briser. Pour ne plus jamais voir tes larmes couler. 

Morgane.©

















" Car tu es l'île dont rêvent les marins, cette reine fragile qui inspire l'écrivain. Toi, tu as séduit le plus grand dû des vents. Tu es celle qu'ont choisie les muses, les titans. Même si tu ne le vois pas, tu es bien plus encore. Ce n'est pas moi qui dit ça, c'est le vent du nord. Alors ne laisse personne s'amuser avec toi. Et si tu t'abandonnes, que ce soit pour un roi. "


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