dimanche 5 janvier 2014

Marocanisation.

A l'heure où les vacances se terminent et où la rentrée se profile - C'est déjà fini ... - j'ai décidé de vous faire un petit bilan, Biolay dans les oreilles. Des vacances riches en émotions. Peut être trop, même.
N'as-tu jamais remarqué, lecteur, que les vacances de Noël sont les plus imprévisibles. A croire que la magie des fêtes agit bien plus que l'on ne voudrait bien le croire. Mais loin de moi l'idée de te conter tous mes secrets, j'ai décidé de choisir, dans mon infinie générosité, une partie de mes vacances ; Mon voyage à Agadir, au Maroc.














Paris Charles de Gaulle, Lundi 30 Décembre. Direction Agadir. Atterrissage en douceur dans ce qui devrait être pour quelques jours durant, ma conception du paradis. Chaleur, palmiers et plages à n'en plus finir. Mais j'ai cette amère impression de jouer les envahisseurs Européens, profitant d'un pays moins développé que le mien pour passer des vacances Low Cost. Evidemment, on me répond que je me fais encore des idées. C'est du tourisme qu'ils vivent! Mais l'idée ne me convainc pas des masses. Je maudis presque cette image que je semble donner. Et pourtant, je ne suis pas la seule, certainement pas. Des Anglais, des Allemands, des Hollandais, à croire que tout le monde s'est donné rendez-vous. Il faut avouer que l'été à trois heures de Paris à quelque chose de vraiment attractif. Fuir le gris pour quelques jours de soleil, à se languir au bord de la piscine. N'avoir pour seule occupation que de narguer ceux rester en France, sous la pluie battante, et la fraîcheur hivernale. Ils seront les premiers à nous narguer à notre retour.
Quad dans le désert, excursion à Marrakech, tour de petit train pour visiter la ville ; il n'y a pas à dire, je prends mon rôle de touriste très au sérieux. Cadeaux pour les copines, et découverte de la nourriture locale, on me donnerait presque une médaille. En bon étranger de passage, je fais tourner l'industrie comme il se doit. Je ne consomme plus. Je sur-consomme. C'est presque trop facile. Je veux et j'obtiens. D'un côté, on cherche à satisfaire la clientèle. Et de l'autre, il y a mes parents qui imaginent depuis des mois ces vacances. Ils les veulent inoubliables. Et pour cela, cherchent à satisfaire au maximum leur progéniteur. Merci Papa, Merci Maman. Douce attention. Mais ça ne dissipe pas pour autant mes interrogations. Le pourquoi du comment. Va t-on encore profiter du système longtemps ?





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