dimanche 2 mars 2014

La passion du baratin.



On découvre le mensonge comme universel une fois le temps des illusions passé. Il est difficile de croire qu'un être aussi proche puisse nous faire tant de mal. Mais à quoi bon s'acharner ? Voilà longtemps que je me suis détachée de cette bêtise qui se voudrait rassurante et surtout, vérité. Elle n'est qu'ostentation. Et rien d'autre. Le " M'as-tu vu ? " œcuménique.  Celui qui vous bouffe des familles entières s'affrontant en leur sein à coups de Bling-bling stupides. Faussement heureux, aux valeurs perdues. Un génocide familial. C'est à celui qui fera le plus de mal. Puisqu'il n'y a plus que comme ça que l'on communique. Par la violence, la désillusion. C'est à celui qui sera le moins touché. Et c'est une guerre qui nous trouvera sa fin qu'à la mort de chacun des concurrents. A croire qu'il n'y a pas de solutions au problème. On s'affrontera à la vie, à la mort, parce que personne ne décampera de ses postions. Foutu pour foutu dirons les fatalistes. Et ils doivent très certainement avoir raison. On n'efface pas quarante ans de simulacres pour le bien de tous. Les blessures béantes le resteront à jamais et le plus simple est encore de fuir avant de se faire aspirer par ce maelström d'hypocrisie. 


En attendant, il ne nous reste plus qu'à jouer la mélodie du bonheur, avec bien de fausses notes - ça va de soi - et faire en sorte que la commissures de nos lèvres se plie convenablement pour afficher un sourire qui, avec un peu de chance, sera à peu près convaincant. Ou du moins, nous évitera les questions gênantes, celles auxquelles on aimerait ne jamais avoir été. Cet air qui nous fera, on l'espère, oublier les remarques affligeantes auxquelles un enfant ne devrait pas être confronté. Ce masque qui effacera le fait qu'ils ont oublié de nous aimer. 

Morgane. ©

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire