jeudi 13 mars 2014

Old memories.

Samedi 17 août 2013.

Mots à Maux. 

Parti. C'est le dernier maux. Oui, maux. Je me laisse envahir par les volutes grisâtres de ces cigarettes, à défaut de pouvoir m'enivrer de tes lèvres sacralisées. L'affliction en fond de poitrine, voilà ce que tu m'as laissé. Je me suis renseignée. Au secours, docteur. Il a ri. Si je t'assure. Non Mademoiselle, vous n'êtes pas malade. Mais vous avez attrapé une jolie maladie pourtant. J'ai froncé les sourcils. Les jolies maladies n'existent pas. Elles sont dégueulasses. Elles nous laissent l'amertume. Et rien d'autre. Et celle-ci semble pire que les autres. Docteur, Docteur je n'ai plus envie de rien. Une coquille creuse. Dis, quand est-ce que tu reviens ? J'ai pleuré, ce matin. C'est moche. Et tu me dois un paquet de clopes, en plus de cela. Les souvenirs ne me suffisent plus. On se lasse du souvenir. Il passe. Comme tout. Comme tu étais passé ce jour-là. L'air de rien. Et pourtant. Et pourtant je ne me détache plus de cette vision. Qu'est ce que tu m'as fait ? Je ne mange plus que toi. Je ne bois plus que toi. Je ne pense plus que toi. Je ne vis plus que toi. L'amour, m'a t-on murmuré au creux de l'oreille. Pourquoi ? Détache toi. Connard! Tu n'avais pas le droit de me faire ça. Tu n'avais pas le droit de me faire ressentir ça. L'arrêt de mort est signé. Et je ne compte plus te lâcher. Dans ce jeu, nous serons deux. A la vie à la mort. Et même si tu changes d'avis. Même si tu cherches à quitter la partie. Dans cette course contre le destin, nous serons deux. Et jamais, Ô grand jamais, je ne baisserai les bras. Comme une tumeur dont on ne parvient à guérir, je guetterai tes pas, tes faits et gestes. Te blesser pour que tu comprennes la douleur que m'apportera cette déferlante de bonheur. Te blesser pour m'avoir obligé à affronter mes peurs.


Mon amour, tendrement je t'embrasse.
Avant que, mon amour, tu ne te lasses.


Morgane. ©




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